Le cancer de la prostate est l’une des maladies les plus fréquentes chez les hommes et le premier dans le classement des cancers. Dans les familles avec des personnes atteintes d’un cancer de la prostate, la possibilité qu’un parent au premier degré (fils, frère, etc.) puisse être malade a doublé.
La prostate est une glande, en forme de châtaigne, qui se trouve sous la vessie chez le mâle et qui embrasse le canal qui sort l’urine et le liquide séminal, à savoir l’urètre.
La tâche principale de la prostate est de fournir quelques éléments nécessaires à l’enrichissement du liquide séminal.
A qui s'adresse ce traitement ?
Le cancer de la prostate, surtout lorsqu’il est diagnostiqué tôt, ne donne pas de troubles particuliers. Cela ne signifie pas que les personnes qui ne souffrent pas de troubles urinaires à cause de la prostate ne courent aucun risque de développer un cancer de la prostate.
Dans des formes plus avancées, le cancer de la prostate peut effectivement donner des troubles urinaires, tels que des difficultés à vider la vessie ou le sang dans l’urine, mais il est un pourcentage très faible de sujets, lorsque le cancer, très avancé, arrive à comprimer ou infiltrer l’urètre.
Il souligne en revanche que les personnes souffrant de troubles urinaires n’ont pas un risque significativement plus élevé que la moyenne de développer un cancer de la prostate, bien que les dernières recherches ont suggéré une connexion probable entre l’inflammation de la prostate (la soi-disant « prostatite ») et le développement du cancer de la prostate.
Globalement, le pronostic du cancer de la prostate est BON en France !
Traitements alternatifs
Une fois le diagnostic établi, le traitement du cancer de la prostate variera en fonction des caractéristiques du patient et de la maladie. L’urologue traitant sera la figure qui guidera le patient dans le choix du traitement le plus approprié.
Les caractéristiques de la maladie, obtenues par biopsie de la prostate, et le stade de la maladie (obtenu par les investigations radiologiques mentionnées) sont tout d’abord importants. Mais dans le choix du traitement le plus approprié, l’urologue doit également prendre en considération l’âge du patient et son état de santé.
Le choix du traitement peut aller de la surveillance active (justement, pour des formes de cancer très tôt, dites cliniquement non significatives),en passant par la chirurgie, la radiothérapie et l’hormonothérapie. Certaines thérapies dites focales ont également été décrites et mises en pratique ces dernières années, mais elles sont encore en cours d’élaboration.
Sans aucun doute, la thérapie chirurgicale, représentée par la prostatectomie, représente le traitement de choix pour le cancer de la prostate localisée.
L’approche robotique est désormais la plus utilisée pour le traitement du cancer de la prostate, en raison des avantages démontrés de la chirurgie robotique par rapport à la chirurgie à ciel ouvert et réalisée selon une approche par laparoscopie traditionnelle.
Durée du traitement
Comme indiqué précédemment, le cancer de la prostate a une très forte probabilité de guérison s’il est diagnostiqué tôt; non seulement, mais en plus d’une survie élevée, réussir à diagnostiquer précocement un cancer de la prostate permet de traiter le patient avec les moyens les moins invasifs pour assurer le traitement de la maladie. Même, parfois, chez des patients sélectionnés, il n’est pas nécessaire de soigner quoi que ce soit, mais seulement un programme étroit de contrôles (surveillance active) pour suivre le développement éventuel de la maladie, pour être prêts à intervenir en cas de nécessité. Dans les cas où un traitement est nécessaire pour le traitement de la maladie, le pronostic est généralement excellent, avec une excellente qualité de vie pour le patient, grâce à des techniques toujours plus à l’avant-garde, dont la prostatectomie radicale robotique.
Comment ça marche
Chez les hommes âgés de plus de 50 ans, il est normal d’effectuer une visite urologique et un contrôle du PSA (antigène spécifique à la prostate); ce seuil d’âge peut être anticipé chez les personnes familiarisées avec la maladie. En outre, certaines études ont montré qu’il pourrait être utile d’obtenir une dose de PSA à un âge particulièrement jeune (40-45 ans) : en fonction de la valeur initiale de la PSA, le risque de développer un cancer de la prostate dans la vie peut être défini.
En dehors de la PSA totale, il existe d’autres substituts, comme le PSA libre, la PSA density, etc. Les PSA et les substituts peuvent être évalués conjointement par l’urologue lors de la visite urologique (qui doit inclure l’exploration rectale) pour mieux définir l’opportunité ou non de procéder à des investigations ultérieures.
Si les PSA et/ou l’exploration rectale le suggèrent, une biopsie de la prostate peut être indiquée.
NB : la pratique consistant à effectuer des échographies transrectales de contrôle à plusieurs reprises est répandue, ce qui est déconseillé (et gênant pour l’examen lui-même).
L’échographie transrectale est utile pour acquérir une série d’informations (forme, volume de la prostate, volume de la partie adénomateuse de la prostate, etc) aussi très importantes, mais n’a pas, à ce jour, prouvé pour ajouter quoi que ce soit au diagnostic du cancer de la prostate.
Au contraire, l’échographie transrectale est plus qu’opportune comme guide de la biopsie de la prostate, pour permettre à l’urologue d’introduire l’aiguille à biopsie dans les différents ~quadrants prostatiques.
Au cours des dernières années, un rôle important dans le diagnostic du cancer de la prostate est joué par l’imagerie par résonance magnétique de la prostate %multiparamétrique.
Cette méthode est particulièrement adaptée à l’étude de la prostate et permet de détecter les zones suspectes du cancer. Il est dit multiparamétrique parce que, en plus de la représentation de la prostate et des nodules suspects, s’ils sont présents, l’imagerie par résonance magnétique de la prostate peut étudier le métabolisme des zones identifiées, rendant possible la discrimination entre les nœuds bénins et malins.
La biopsie est une procédure qui, en guidant la sonde échographique, permet de prélever des échantillons de tissu prostatique. Ces échantillons de la prostate sont envoyés anatomopathologiquement pour analyse au microscope.
La biopsie est effectuée aujourd’hui avec de nombreux prélèvements, généralement entre 10 et 18 prélèvements, sous anesthésie locale. La technique bioptique traditionnelle prévoit l’insertion de la sonde échographique dans le rectum du patient et, après anesthésie locale, l’insertion d’une aiguille à travers le rectum (la technique transrectale, la plus répandue) ou le périnée (technique transpérienne)entre le scrotum et l’anus du patient. C’est une procédure fastidieuse mais tolérable
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